Noureddine Lakelak, architecte-développeur “L’acte de bâtir a perdu sa définition en Algérie”

Mr Lakelak NoureddineCe professionnel estime que “l’architecture et le bâtiment constituent cette vitrine à travers laquelle l’on perçoit la civilisation d’un pays”.

Depuis l’Indépendance à ce jour, l’État a toujours paré au plus pressé en matière de logement. À part quelques ouvrages laissés par le colonisateur, les responsables du secteur de l’habitat, qui se sont succédé, ont lancé des programmes avec des méthodes et techniques désuètes. Ce constat établi par l’architecte, Noureddine Lakelak, résume la situation qui prévaut dans le secteur. Le logement n’“allait” pas et… ne drainait forcément rien avec lui ! Pis, l’acte de bâtir a été, selon lui, vidé de sa substance, il a même perdu sa définition. “L’architecture et le bâtiment constituent cette vitrine à travers laquelle l’on perçoit la civilisation d’un pays”, rappelle M. Lakelak. Pour ce professionnel chevronné, l’habitat et l’urbanisme doivent former un Lire la suite

«Béjaïa est la côte d’Azur du sud de la Méditerranée»

L’ambassadeur de l’Inde à Alger, Kuldeep S. Bhardwaj, s’est rendu à Béjaïa pour une visite de trois jours, le 18 juillet, en compagnie de son épouse et de sa fille. Pour sa première vi

site dans la wilaya, l’ambassadeur s’est montré charmé par les endroits touristiques qu’il a pu découvrir. Au village touristique Capritour, où il a séjourné, nous l’avons rencontré pour un entretien qu’il a bien voulu donner à El Watan, au sortir d’une sieste qui n’a cependant pas eu raison de l’effet d’enchantement.

-C’est la première fois que vous venez à Béjaïa…

J’ai déjà visité des villes algériennes comme Skikda, Annaba, mais malheureusement pas Béjaïa. C’est ma première visite dans cette région. Je découvre une jolie ville avec de belles plages, des montagnes, une histoire et un patrimoine très riches. Des gens m’avaient dit que Béjaïa c’est la côte d’Azur du sud de la Méditerranée et je trouve que c’est vrai.

-Quels sont les endroits qui vous avez visités ?

Il faut dire que grâce à Nouredine Leklak (NDLR, directeur de Capritour), nous sommes dans un village touristique où nous avons la mer juste à côté. Nous avons séjourné trois jours dans de bonnes conditions. Nous sommes allés jusque dans la montagne Gouraya qui offre une vue sur la mer et la ville ; nous avons fait une randonnée pédestre, visité le musée, le cap Carbon, les Aiguades, le fort de Gouraya, le centre-ville… Mercredi, nous avons aussi été à l’usine Cevital. Nous avons également visité la Casbah où nous avons eu l’occasion de voir une exposition sur les relations entre Tlemcen et Béjaïa. Nos cultures se ressemblent, c’est pour cela que je ne me sens pas étranger ici, je suis comme un Algérien.

-Quel est l’endroit qui vous a le plus captivé ?

Le Parc national de Gouraya. La vue est imprenable. On a d’un côté la couleur verte de la montagne et de la forêt, de l’autre, une mer turquoise, bleue. C’est très beau à voir. On a aussi rencontré beaucoup de singes dans la région.

-Vous joignez donc l’utile à l’agréable…

Oui. C’est une visite de travail et touristique à la fois. Nous avons été à la plage et fait une bonne baignade. C’est d’ailleurs une très belle plage où il y avait beaucoup de baigneurs.

-Vous convenez donc que Béjaïa dispose d’un potentiel touristique inestimable ?

Béjaïa est la côte d’Azur algérienne et c’est très joli à voir. Touristiquement, je pense qu’il y a beaucoup à faire ici. Je trouve que Béjaïa est l’une des plus jolies villes d’Algérie.

-Pensez-vous qu’avec tous ces atouts, l’Algérie peut aspirer à devenir une destination touristique de choix dans la région ?

Il y a en tout cas beaucoup de choses à offrir. Vous avez les plages, les montagnes, les plateaux, le Sahara, vraiment beaucoup de choses à voir.

-Y a-t-il une place pour le tourisme dans la coopération entre nos deux pays ?

Il y a un potentiel immense de coopération entre votre pays, qui est le plus grand d’Afrique, et l’Inde qui est aussi d’une grande superficie du continent asiatique. Des possibilités existent et permettent une coopération dans le domaine touristique. L’Algérie et l’Inde ont beaucoup à offrir dans ce domaine. Mais de façon globale, la coopération reste continuelle entre nos deux pays. Vous célébrez le cinquantenaire de l’indépendance, mais aussi le cinquantième anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre nos deux pays. Quand l’Algérie a eu son indépendance en 1962, nous étions là dans les trois mois qui ont suivi en septembre, nous avons ouvert l’ambassade. Sur le plan culturel, nous avons participé aux festivités de «Tlemcen capitale islamique» avec quatre troupes folkloriques qui se sont produites dans d’autres villes comme Skikda et Oran.

Désormais, nous ajoutons Béjaïa comme prochaine destination de ces troupes, dont une se produira ici, à Capritour, prochainement. Chaque année, nous programmons la venue de troupes culturelles indiennes en Algérie. Nous avons transmis une demande au ministre de la Culture pour aller au-delà de quatre troupes. Sur un autre plan, un club de football indien pourra peut-être participer à un tournoi qui sera organisé ici.

Kamel Medjdoub
Source : El Watan

 

 

 

En marge du concert qu’il a animé le mercredi 4 Juillet 2012, au village touristique de Capritour, le chanteur populaire Baaziz s’est exprimé sur les derniers scandales du ministère de la Culture et pourquoi il a choisi de s’abstenir aux de
rnières législatives de 2012.

Comment se passe votre séjour á Béjaia ?

 » Je suis très content d’être à Bejaia. Cela me fait plaisir d’être là. J’ai fait beaucoup de spectacles à Bejaïa. J’ai toujours été très bien reçu et j’éprouve a chaque fois le même plaisir d’être ici ».

Êtes-vous programmé pour le mois de Ramadan á Bejaïa ?

 » Oui normalement si tout se passe bien je serai à Béjaia pour le mois de Ramadhan également « .

Pour le Cinquantenaire de l’Indépendance, beaucoup d’artistes étrangers sont invités pour animer des concerts en Algérie et sont de surcroit payés en devise, de l’argent du contribuable. Qu’en pensez-vous ?

 » Que voulez-vous que je vous dise. Cela reste les décisions de la ministre de la Culture, Khalida Toumi. Il y a beaucoup de choses á dire sur elle. Elle a fait beaucoup de bêtises. On souhaite s’en débarrasser et la voir partir un jour « .

Vous faites partie des nombreux artistes algériens qui ont été poussés à partir sous d’autres cieux pour pouvoir continuer à travailler. Vous résidez ou actuellement ?

 » Actuellement je réside en Algérie et en France « .

En tant que chanteur engagé, que pensez-vous de la levée de l’état d’urgence en Algérie, en sachant que malgré cette mesure beaucoup d’artistes et d’intellectuels algériens sont toujours restés en exil ?

 » Je trouve que la levée de l’état d’urgence est une bonne chose, malgré que l’on constate que l’état d’urgence n’est pas vraiment levé quand on voit les agissements de certains gendarmes et policiers, j’espère qu’il va être levé entièrement. Je souhaite que tout le monde revienne au pays pour combattre et se battre pour la liberté « .

Avez-vous voté aux législatives du 10 mai dernier ?

 » Non, pas du tout parce que je n’ai pas cru en ces élections. Je crois au changement mais pas de cette façon « .

Pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre prochain album que vous préparez ?

 » Oui. Je suis en train de préparer un nouvel album. C’est toujours du Baaziz mais un plus musicalement muri. Avec l’âge j’ai un peu muri dans la musique et les paroles aussi « .

Un dernier mot ?

 » Je voudrai remercier le public béjaoui et Capritour pour l’accueil et pour tout. C’est toujours un plaisir de venir chanter á Béjaia « .

Propos recueillis par Hafid Nait Slimane
Source : bejaia-aujourdhui.com

Capritour, le tourisme sans détours

C’est deux villages touristiques destinés à la famille, réfléchis et adaptés, aux moindres détails des us et coutumes de la famille Algérienne. Ils répondent aux aspirations et besoins réels de la société, de part l’intimité qu’ils offrent, la sécurité, le confort et les espaces de rencontres et d’échanges.

Construits dans l’une des plus belles baies du monde, sur la côte Est de Bejaia, région qui offre les meilleurs atouts touristiques en Algérie, de part la qualité de sa population chaleureuse et accueillante, favorables au développement et aux échanges socioculturels.

La philosophie consistait à réaliser des villages touristiques avec la population à travers son expression culturelle et la mobilisation de son épargne, pour le financement de l’ensemble des travaux. Permettant ainsi à chaque famille d’apporter une pierre à l’édifice et ce à travers l’acquisition d’un petit appartement, d’un bungalow ou d’une villa au coût de sa réalisation, afin d’avoir une résidence secondaire et en même temps, réaliser un investissement au profit du développement du tourisme populaire en Algérie.

Ainsi, des montages techniques et financiers ont été faits afin de réaliser de grandes économies d’échelles et d’afficher des prix accessibles à tous, avec des modalités de paiement échelonnés sur trois à cinq années. Les familles ont pu ainsi adhérer au concept et acheter des logements de vacances à partir de 900 000 DA et à des prix unitaires du mètre carré variant entre 20 000 et 30 000 DA. Plus de 70% des logements ont été cédé à ces prix.

L’architecture du projet est conçue à l’échelle humaine, adaptée au site, au rez de montagne et la forêt, avec des matériaux simples à dominance locale: pierre, tuiles, briques en terre cuite …

Les accès des véhicules et parkings constituent une ceinture périphérique aux villages, l’aménagement intérieur se distingue uniquement par les piétonnières bordées de rosiers et jardins. L’environnement occupe ainsi une place importante dans ces réalisations.

Plus de 680 artisans et entreprises dans les différents corps de métier totalisant plus de 6000 ouvriers, ont contribué à la réalisation du projet de décembre 1997 à 2002.

Le but principal était d’aboutir à la réalisation du projet, dans une première phase, et promouvoir toute une politique de développement touristique dans une deuxième phase. Cette dernière doit démarrer à partir de l’année 2012.

Le programme de développement de cette deuxième phase, gravitera essentiellement autour de:

  1. La diversification des activités de loisirs et de divertissement
  2. Des activités de remise en forme
  3. De thalassothérapie et de bien être,
  4. Des activités culturelles et sportives.

Ainsi, les travaux de plusieurs infrastructures restées inachevées, en gros œuvres seront relancées et adaptés aux besoins des villages et plus spécifiquement la réalisation de :

  • 02 centres de thalassothérapie
  • 02 hôtels
  • 01 club de billard
  • 01 salle de fêtes et d’événementielles
  • 01 salle de sport et 01 spa
  • 01 club nautique

D’autres nouveaux équipements essentiels au projet sont aussi au programme tel que :

  • 05 parkings verticaux pour 800 véhicules
  • 02 hôtels de luxe
  • 01 club de bowling Américain
  • 01 club de patinage artistique
  • 02 salles de fêtes.

Capritour est appelé à devenir prochainement une véritable icône touristique drainant ainsi un tourisme national et international à longueur d’années. Toute une logistique sera mis en œuvre avec notre tour opérateur et en collaboration avec les agences de voyages à travers l’Algérie et d’autres pays pour l’organisation de voyages et de séjours de vacances thématiques dans nos villages et à Bejaia.

Capritour rayonnera sur Bejaia et ses adhérents qui ont investi en elle pour voir fructifier leur investissement.

Certes, capritour et ses promoteurs, ont vécu une longue et difficile tempête causée par un environnement turbulent et incertain animé par une administration réfractaire. Les contraintes les plus extrêmes ont été imposées par les différentes administrations tant locales que fiscales. Des suspicions gratuites et inutiles ont été lancées à l’encontre des gestionnaires et à l’encontre des acquéreurs par des « experts » faisant de l’ensemble des acteurs des fraudeurs qui ont réalisé une promotion immobilière et ayant dissimulé les véritables prix de vente.

D’autres vautours ont survolé le ciel de capritour, ont œuvré pour porter atteinte à l’intégrité de l’ensemble et de faire de ceux-là, leur proie à leur tour. Malheureusement, pour eux, le groupe ainsi constitué est comme un roseau, il fléchit mais ne se casse pas. Le chemin est tracé, et on sait où aller. « Le vent n’est pas favorable uniquement aux gens qui ne savent pas où aller ».

Après dix années de tempête, le temps d’une révolution, le soleil est revenu pour illuminer notre œuvre, et la faire rayonner sur son environnement et en faire un véritable socle d’un nouvel élan pour le tourisme en Algérie. « Le temps use l’erreur et polit la vérité’.

Capri ce n’est pas fini

N Lakelak